Dans le cadre de la célébration du 62ème anniversaire de l’indépendance de Côte d’Ivoire, le samedi 6 août 2022, le Président du pays, Alassane Ouattara a annoncé, à la faveur d’un traditionnel discours à la nation, avoir accordé la grâce présidentielle à son prédécesseur, Laurent Gbagbo. Depuis Yamoussoukro, où il donnait un concert, le célèbre artiste ivoirien, Alpha Blondy, s’est prononcé sur le sujet.
La Côte d’Ivoire a commémoré, le samedi 6 août 2022, le 62ème anniversaire de son accession à la souveraineté internationale. Lors de cet événement historique, le Président ivoirien, Alassane Ouattara, n’a pas dérogé au traditionnel discours à la nation. Au détour de son adresse, ADO a accordé la grâce présidentielle à son prédécesseur, Laurent Gbagbo, apprend-on des médias locaux.
« La Côte d’Ivoire a besoin de paix »
Cette démarche de l’actuel président ivoirien, en faveur de son prédécesseur, est, diversement, appréciée dans l’opinion publique. C’est le cas, par exemple, du chanteur ivoirien, Alpha Blondy, qui a tenu à opiner sur la question.
En effet, à l’occasion du Concerto de l’indépendance, entrant dans le cadre des festivités de la fête nationale, le samedi 6 août 2022, à Yamoussoukro, Jagger a dit ce qu’il pense du geste de Ouattara à l’endroit de Gbagbo. « Le président Alassane Ouattara a amnistié le président Laurent Gbagbo. Ça, c’est un grand geste. », s’est réjoui Alpha Blondy, cité par l’Agence ivoirienne de presse (AIP). « La Côte d’Ivoire a besoin de paix, de l’union de ses enfants, pour poursuivre sa marche vers le développement. », a-t-il poursuivi.
L’auteur du tube « Brigadier Sabari » va plus loin, en exhortant la classe politique ivoirienne au dialogue, seul gage d’une véritable réconciliation. « C’est pour cela que je voudrais encourager le dialogue entre la famille politique. C’est très important pour ce pays. », a laissé entendre Alpha Blondy.
Rappelons que la grâce présidentielle survient, suite à la condamnation de Laurent Gbagbo, à 20 ans de prison par la justice ivoirienne, dans le cadre de l’affaire « Braquage de la BCEAO ».