La Turquie qui joue actuellement un rôle de facilitateur entre les chefs de la diplomatie russe et ukrainienne espère aller plus loin dans sa médiation, pour enfin aboutir à un mini sommet Poutine-Zelensky, afin de régler le différend qui divise les deux pays.
Malgré l’échec des négociations sur un cessez-le-feu, les ministres des Affaires étrangères russe Serguei Lavrov et ukrainien Dmytro Kuleba ont promis de poursuivre le dialogue entre les deux pays. Un succès diplomatique pour Ankara qui accueillait cette rencontre.
« Les deux parties étaient présentes et nous avons joué un rôle de facilitateur à leur demande », a assuré le ministre turc des Affaires étrangères Mevlüt Cavusoglu, à l’issue d’une heure quarante de discussions qu’il a qualifiées de « pas faciles mais civilisées », dans un grand hôtel d’Antalya, une station balnéaire prisée des touristes russes.
« Il fallait un début et si nous continuons sur cette voie, ensemble, on pourra arriver à un résultat », a-t-il poursuivi, espérant même l’organisation d’une rencontre au sommet entre les présidents russe Vladimir Poutine et ukrainien Volodymyr Zelensky. « Monsieur Kuleba a dit que le président Zelensky y était prêt et monsieur Lavrov que le président Poutine n’était pas contre le principe ».
Les discussions sont également en cours entre les délégations russe et ukrainienne à la frontière bélarusse. Les deux parties entendent jouer la carte de la diplomatie pour un retour au calme. Des résolutions concrètes peinent à sortie de ses assises qui sont en passe de connaitre un 4ième round. Poutine, très attaché à ses convictions, insiste qu’il atteindra ses objectifs soit par la guerre ou par la négociation. Se sentant abandonner par l’Occident, Volodymyr Zelensky, se montre de plus en plus flexible, puisque l’étau se resserre contre Kiev.