Le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov, a indiqué que l’armée russe attaquera toute cargaison militaire qui sera livrée sur le territoire ukrainien. Un avertissement lancé aux occidentaux qui envisage la fourniture d’armes à Kiev pour combattre les troupes russes.
« Nous avons indiqué très clairement que toute cargaison qui entrera sur le territoire de l’Ukraine et qui, nous le supposerons, transportera des armes, deviendra une cible légitime. C’est tout à fait compréhensible », a déclaré le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov, dans un entretien avec le média d’Etat RT.
Lavrov a particulièrement indexé l’OTAN en la mettant en garde contre la fourniture à l’Ukraine de systèmes de missiles S-300 développés à l’époque soviétique. Il a souligné que des pays comme, par exemple, la Slovaquie, qui déclarent ouvertement qu’ils sont prêts à le faire, n’ont pas le droit de le faire. Selon lui, selon les traités soviétiques, ils ne peuvent pas transférer d’armes vers des pays tiers. « C’est une demande tout à fait légitime », a souligné Lavrov.
Les pays de l’OTAN ont commencé à fournir des armes à l’Ukraine avant même le début de la guerre, lorsque des informations sur l’invasion à venir ont commencé à apparaître dans les médias. À ce jour, des cargaisons militaires sont livrées à l’Ukraine depuis les États-Unis, la Grande-Bretagne, l’Allemagne, l’Espagne et d’autres pays de l’alliance. Des centres logistiques pour la livraison d’armes sont situés en Pologne.
La guerre en Ukraine a commencé le 24 février après le démarrage de l’opération militaire russe sur ordre du président Vladimir Poutine. Moscou insiste sur le fait que l’attaque est une « opération militaire spéciale » pour sauver les habitants des républiques populaires autoproclamées de Donetsk et de Lougansk « du génocide ».