Sorti, en décembre 2016, le livre « Revenge Porn » de Nathalie Koah, ex-maîtresse de Samuel Eto’o, continue d’alimenter la polémique. La question, qui revient sur toutes les lèvres, est de savoir qui, de Nathalie Koah et Calixthe Beyala, en est la vraie auteure.
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Nathalie Koah sortait, en décembre 2016, son livre, intitulé « Revenge Porn ». Cette oeuvre littéraire, qui continue d’entretenir une vive polémique, retrace la vie de l’influenceuse camerounaise, notamment, aux côtés de l’actuel président de la Fédération camerounaise de football (FECAFOOT), Samuel Eto’o.
Toutefois, au-delà de toutes les considérations et critiques, une question taraude les esprits : qui, de Nathalie Koah et Calixthe Beyala, a écrit « Revenge Porn », pour de vrai ?
Calixthe Beyala rompt le silence …
Depuis la sortie de « Revenge Porn », dont l’auteure n’est autre que Nathalie Koah, l’écrivaine camerounaise et ancienne amante de Samuel Eto’o, des langues ne cessent d’accuser sa concitoyenne et consÅ“ur, Calixthe Beyala, d’être derrière l’écriture du roman.
Probablement, exaspérée par les accusations à n’en point finir, Calixthe Beyala a fini par rompre le silence. Au détour d’une publication, le lundi 22 août 2022, l’auteure camerounaise a donné sa version, à propos de l’étiquette que les internautes lui collent et qui fait d’elle, la véritable auteure de « Revenge Porn ».
« Je n’ai pas écrit le livre de Nathalie Koah, intitulé ‘Revenge Porn’. Cela fait des années qu’on m’accuse de l’avoir fait. Je ne connais pas Nathalie Koah ! Je ne l’ai jamais vue ! Je n’ai jamais eu le moindre contact avec elle. », a-t-elle écrit, d’entrée.
Ensuite, Calixthe Beyala s’est posé la question suivante : « Qu’est-ce qui donne l’impression que c’est moi qui ai écrit ce livre ? », avant de donner une piste. « Je peux comprendre. Il y a une imitation féroce de mon style littéraire, jusque dans la respiration, dans le rythme, dans les mots, certains parleraient de plagiat, ce qui ne me pose aucun problème, car quelqu’un qui s’essaie à l’écriture doit fonctionner d’abord par mimétisme. Je n’ai jamais voulu répondre à cette accusation si fausse, par respect pour ma personne, pour la jeune sÅ“ur aussi. », a-t-elle souligné.
« Je l’ai mis en couverture de mon livre sur le football camerounais, paru chez Alban Michel ! Il m’avait téléphonée, lors de la Koahgate, je lui avais demandé d’étouffer l’affaire ; car, lorsqu’on est célèbre, qu’on a un nom, on est, toujours, le plus grand perdant dans ce type de scandale, il ne m’avait pas écoutée. Voilà, c’est tout. », a-t-elle clarifié.
« Ceci étant, ce n’est que la deuxième fois qu’on m’octroie la paternité d’un livre que je n’ai pas écrit. Il y eut ‘Et si l’Afrique refusait le développement’, qui me fut attribué. », a rappelé l’écrivaine, apparemment, à bout de souffle.
Calixthe Beyala conclut sa sortie médiatique, en ces termes : « Je me faisais agresser, partout, alors même que je n’en connaissais pas le contenu ! Tant pis ! On ne prête qu’aux riches ! », une façon de dire qu’elle n’est, nullement, démontée par ces accusations.