Huit mois après avoir été sanctionné par la Confédération africaine de football (CAF) pour « violations graves des principes d’éthique », Samuel Eto’o a finalement obtenu gain de cause. Le jury d’appel de l’instance continentale a annulé la sanction de 200 000 dollars qui lui avait été infligée, estimant que le jury disciplinaire de la CAF n’avait pas compétence pour traiter ce dossier.
L’affaire remonte à juin 2024, lorsque l’ancien attaquant du FC Barcelone et actuel président de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot) avait été sanctionné pour son association avec l’opérateur de paris sportifs 1xBet. Ce partenariat avait suscité une vive polémique, certains y voyant un conflit d’intérêts. La décision du jury disciplinaire de la CAF avait alors jeté une ombre sur son mandat à la tête du football camerounais.
Toutefois, après un examen approfondi, le jury d’appel de la CAF a statué le 19 février 2025 en faveur de Samuel Eto’o. Selon cette instance, les questions d’ordre éthique relèvent exclusivement d’un Comité d’Éthique indépendant et non du jury disciplinaire de la CAF. En conséquence, la sanction financière imposée en juin 2024 a été purement et simplement annulée.
“Après un examen approfondi, le Jury d’Appel a conclu que le jury disciplinaire de la CAF n’était pas compétent pour statuer sur des questions d’ordre éthique, qui relèvent exclusivement de la compétence d’un Comité d’Éthique indépendant. En conséquence, la décision du 27 juin 2024, qui imposait une amende de 200 000 USD à M. Eto’o, a été annulée. (…) Conformément au principe de litispendance, il a estimé que les instances disciplinaires de la CAF ne pouvaient se saisir de cette affaire.”, lit-on dans un communiqué de l’instance.
Cette décision est une bonne nouvelle pour Samuel Eto’o, qui peut ainsi poursuivre sereinement son mandat à la Fecafoot sans l’ombre de cette sanction. Pour l’ex-buteur emblématique des Lions Indomptables, cette issue favorable constitue égalment une reconnaissance juridique importante et une validation de son engagement dans la gestion du football camerounais. Reste à voir si cette victoire judiciaire renforcera son autorité à la tête de la Fecafoot ou si d’autres controverses viendront encore ponctuer son mandat.